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Une trentaine d’enseignants, exclus de la base de données du ministère de l’Éducation et inscrits entre 2006 et 2008, ont dénoncé leur situation lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi à Tunis. Ces enseignants, titulaires du diplôme d’enseignement et ayant exercé pendant des années en tant que suppléants, réclament leur réintégration ainsi que la reconnaissance de leurs droits.
Selon Basma Chahed, coordinatrice du mouvement, la décision d’exclure ces enseignants des bases de données du ministère est « infondée et insensée ». Elle a souligné que leur recrutement ou leur réintégration ne représenterait « aucun problème ni impact financier majeur » pour l’État, mais constituerait un acte de reconnaissance envers des enseignants ayant exercé dans des conditions précaires, souvent dans des zones rurales.
La coordinatrice a appelé à une intervention urgente du président de la République, Kaïs Saïed, afin de résoudre ce dossier. Elle a affirmé que le chef de l’État n’était probablement pas informé de cette situation, d’autant que le nombre d’enseignants concernés est limité à une trentaine.
Elle a tenu à préciser que la coordination poursuivrait ses actions jusqu’à ce que le ministère de l’Éducation réponde positivement à leurs demandes et rétablisse leurs droits.